Carnet de route

Rando -Bivouac La traversée de la Sainte baume

Le 19/04/2024 par Pierre SIMON

Ecole d'aventure 13 et 14 avril 2024
Rando / bivouac "La traversée de la Sainte-Baume"
Avec : Basile, Camille, Florian, Juliette, Liam, Lydie, Nolan, Olivier, Paul, Pierre, Quentin et Romaric.

A 8h30 samedi matin, un petit groupe de personnes se rassemble sur le parking du col de l'Ange, sur la route de Cuges-Les-Pins : tout le monde est à l'heure au point de rendez-vous.
Jean-Jacques embarque toutes les tentes et les tapis de sol dans son véhicule : il nous rejoindra ce soir au bivouac mais ne marchera pas avec nous. L'avantage du ravitaillement à mi-parcours est de pouvoir faire le plein d'eau, et de ne porter ni les tentes ni le réchaud pour le soir.

C'est le départ sous un grand ciel bleu . Nous montons par la DFCI en direction du col de Bertagne, accompagné au début par Morgan et son chien.

Un groupe de 4x4 nous dépasse : c'est le club de parapente qui monte au point d'envol. Quel bonheur de respirer l'air pur des collines !
A force de monter nous obtenons une belle vue surplombante sur le village de Cuges-les-pins. Avant de quitter la DFCI pour prendre les chemins de traverses, une pause cartographie s'impose : on sort les cartes et les boussoles.

Le pic de Bertagne et sa "boule" se rapprochent doucement et nous dominent du haut de la falaise de 300m.
Nous passons par le vallon de Cabrelle, à l'est de la bergerie du Brigou et nous apercevons la vigie du Cruvelier. Les fleurs sont de sortie, normal c'est le printemps.

Un discret passage escarpé nous permet de redescendre vers un bon sentier qui remonte gentiment vers le col. Nous commençons à avoir faim, heureusement le col nous accueille bientôt, avec une jolie pelouse et de l'ombre. Nous sortons nos pique-niques, enfin!

Après le déjeuner, Pierre propose de monter au sommet, mais seuls trois courageux sont volontaires. Tant-pis, les autres prolongent un peu leur pause.
La montée sans sac sur le dos est trop facile : les jeunes choisissent de monter en courant !
Je n'ai même pas pu faire de photo des 3 zouaves au sommet : quand j'arrive ils repartent déjà en courant dans l'autre sens.
Depuis la boule, on a quand même un beau panorama : une autre boule un peu plus loin et des antennes, et puis la crête qui continue jusque loin vers l'est.

C'est l'heure de repartir. Olivier étudie la carte et nous donne la direction à suivre : un peu de goudron et puis on retourne dans la forêt.
On avait initialement prévu de descendre directement vers l’hôtellerie, mais comme les gourdes de certains commencent à être à sec, nous décidons de passer près de la grotte Marie-Madeleine car juste en dessous se trouve la source de Nans.

Arrivé à la source ce qui devait arriver arriva : bataille d'eau !
Bon nous repartons, certains plus trempé que d'autres, direction parking des trois chênes ou nous arrivons vers 17h. Il n'y a plus qu'à attendre Jean-Jacques.
Comme ils n'ont pas assez marché les jeunes se mettent a se courir après. Les adultes restent assis à l'ombre car il fait chaud (et puis on a un peu mal aux pieds, on a marché 18km depuis ce matin).

Lorsque Jean-Jacques arrive nous rametons toute la troupe et c'est parti direction l'emplacement que nous avions repérés à l'avance pour le bivouac : un coin bien plat et un peu éloigné de la route.

Installation des tentes pendant que Lydie fait chauffer la soupe.
Le repas est simple mais copieux, typique des randos-bivouac : à base de semoule.

La nuit est fraiche.

Le petit déjeuner est complet (jus de fruits, lait chaud au chocolat, pain et confiture de banane fait par Lydie, pain d'épice, fromage, pomme) c'est ce qu'il nous faut pour la journée qui s'annonce.
Les tentes pliées repartent avec Jean-Jacques et nous nous mettons en route vers le "paradis" en passant par le "sentier merveilleux".
Comme un trail de 45km a été organisé ce dimanche et passe par le même chemin que nous, nous crions "attention, coureur!" chaque fois que l'un d'eux dépasse notre groupe, mais ils sont pas très nombreux.

Toute la matinée nous marchons à l'ombre et au frais, car le sentier chemine sous la face nord de la Sainte-Baume. Nous croisons le départ de la voie "Gombo" et de la "Cheminée des grimpeurs".
Juste un petit bobo sur le pied de Romaric, soigné par Lydie.

Arrivé au paradis (c'est vraiment beau) nous trouvons un arbre solitaire pour déjeuner.
Nous avons atteint l'extrémité orientale de notre périple, il ne nous reste qu'à longer la crête pour retourner vers l’hôtellerie. Il y a toujours grand soleil et plus d'ombre du tout. On distingue au loin la boule d'hier :
 - "on a marché tout cette distance ?"
 - "non, on est parti de bien plus loin."

Il y avait un peu de monde au paradis, mais plus on s'approche du col "" au dessus de l’hôtellerie, plus il y a foule.

Retour au parking de l’hôtellerie vers 16h, on a presque une heure d'avance sur la planning initial. Comme on est parti des trois chênes à 9h30, on peut dire qu'on a parcouru 400m en 7h30. Bon en vrai
on totalise 32km et 1000m de dénivelé en deux jours.

Merci aux parents qui on joué aux taxis à la montée et à la descente, merci à Jean-Jacques pour la navette du ravitaillement et merci à tous les marcheurs pour cette belle randonnée.

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